Le blues de l’affilié de casino

Voici une liste des petits stress quasi quotidiens de l’affilié de casino. La vie d’affilié de casino peut sembler paradisiaque: je vis au soleil, à la plage, je peux surfer quand je veux, j’attends que les sous rentrent chaque mois en m’occupant de mes petits sites, et pourtant, il existe certains stress dans la vie d’un affilié de casino…

Tu ne sais jamais de quoi demain sera fait

Entre les copieurs de contenu et autres black hat qui n’ont qu’une envie, te remettre au fond du trou de google, loin loin dans les pages sur les requêtes un peu « compétitives », il faut se battre tous les jours.

S’il n’y avait que ça, à la limite on s’en sortirait, mais il faut maintenant ajouter une règlementation du marché en France plus floue que jamais : apparemment en mars 2010, je ne pourrai plus faire de la pub pour le blackjack en ligne. Et tous mes comptes de joueurs pourraient être désactivés. Je n’y crois pas, même si ça arrivait je sais que je pourrai me relancer sur d’autres marchés, mais cela reste clairement une menace.

Ajoutez à cela que du jour au lendemain, un programme d’affiliation peut faire faillite, et/ou décider de te retirer tes joueurs, ou de limiter tes gains : le « shaving ». La prise de tête ultime de l’affilié, et c’est pour cela que je n’accepte pas de nouveaux programmes, je ne travaille qu’avec des partenaires de confiance… confiance qui se mérite tous les mois, par une présence, des échanges, des paiements à temps.

C’est un métier solitaire

Et oui tu es seul du matin au soir, il va falloir s’y faire et trouver des activités extra-casino.

Tu te fais harceler quotidiennement par des affiliate managers qui veulent te signer dans leur écurie.

J’ai appris les phrases clefs pour les renvoyer chercher ailleurs – quand je les utilise d’ailleurs, la plupart du temps je ne réponds même plus aux sollicitations des casinos en ligne avec qui je ne bosse pas. Non je ne suis pas dispo, je ne vous enverrai pas de trafic, non je n’ai aucune envie de promouvoir votre nouveau casino au bonus pseudo gratuit qui vient d’être lancé avec un nom bidon anglais incompréhensible en français et au graphisme du siècle dernier. Non je ne bosse pas au CPA, même à 350$ le joueur ou 90% de commissions : un site qui ne convertit pas, c’est zéro joueur à la fin du mois, et zéro commissions. Et non je ne bosse pas pour un représentant d’affiliés (la pire des espèces du milieu). Oui je sais déjà ce que tu vas me raconter (tout le monde se tutoie dans ce milieu), et c’est exactement la même chose que ce que me disent tous les autres manageurs d’affiliés: aucune originalité dans ce métier.

Il m’arrive de rencontrer des affiliate managers en soirée (il existe beaucoup de casinos en ligne basés au Cap) : j’adore leur parler, en savoir plus sur l’industrie, mais jamais ô grand jamais je ne bosserai pour eux. J’ai assez de programmes d’affiliation comme ça. Ces même affiliate managers te snobbent quand ils se rendent compte que tu ne ramènes pas plus de 10 nouveaux joueurs par mois à leur programme : et ouais, je suis comme ça, je ne spamme pas, je mets pas de bannière partout, et je ne vous enverrai pas 1000 joueurs. Et oui je gagne plus que vous, même avec mes 40 joueurs par mois répartis sur 4 programmes. Encore une raison de plus pour ne pas promouvoir un autre programme, non ?

Les témoignages des accrocs du jeu

D’un point de vue éthique, ce n’est pas évident à supporter, les témoignages de personnes accrocs aux jeux. L’addiction commence d’ailleurs souvent avec un gain ou un bonus, aucun jeu n’est épargné, aucune personne n’est supérieure à un autre. Je suis un affilié qui ne joue jamais au casino en ligne et qui déconseille fortement de jouer au casino en ligne si vous savez que vous êtes de nature joueuse : l’engrenage est tellement simple. Voici un exemple de témoignage d’une personne qui s’est ruinée au casino en ligne, poignant. Je m’en sors avec ma conscience en sachant que je propose les astuces et stratégies les plus adéquates et justes pour limiter ses pertes au casino et en prévenant clairement que les martingales sont inutiles, ça allège un peu.

Il y’aura toujours quelqu’un pour t’acheter des liens

Toujours présents, plus que jamais actifs, les acheteurs de liens viennent frapper avec leurs gros sabots et je me fais un plaisir de les renvoyer dans leurs pénates, c’est probablement la pire espèce du net, des vautours qui détournent le web et les résultats de google pour quelques pages et gros acteurs mal fichus. Non je ne vends pas de lien. Sollicitez-moi, et je vous signale à google, c’est simple, direct, et clair. Vendre un lien, c’est se tirer une balle dans le pied : les casinos en ligne passeront devant moi, je me ferai sans aucun doute dénoncer, il n’y a vraiment rien à gagner à vendre des liens pour un affilié de casino !

Les échangeurs de liens avec des sites pourris

Les SEO me font bien rire, mais il faut croire qu’ils réussissent au vu de certaines pages complètement nullissimes super bien classées. Entre sites nuls, les SEO organisent des échanges de liens. Souvent, le SEO ne parle même pas français et traduit sûrement ses emails dans google. Le SEO fait souvent croire qu’il est une femme pour tenter de gratter quelques faveurs de la gente masculine particulièrement bien représentée parmi les affiliés de casino. Voici un exemple type du mail traduit automatiquement :

« Bonjour,

Nancy »

Et pourtant… l’affiliation, plus que jamais

Je pense que je n’en ai pas fini avec toutes ces tracasseries, et parfois je comprends les affiliés qui vendent leurs sites. Et pourtant, je crois toujours que le métier d’affilié me convient bien mieux que tout autre métier : allez ciao les cocos, je vais surfer, les conditions sont parfaites !

😉