Introduction
Le holdem low limit est sans doute un des meilleurs moyens pour aborder le poker en Real Money sans se risquer à de trop importantes pertes. Moins spectaculaire que son ainé le no limit, il est aussi plus facile à maitriser et sujet à moins de variations. C’est la variante idéale pour monter tranquillement une petite bankroll avant d’aller s’aventurer vers d’autres horizons. Le jeu que nous allons dévelloper ici vous suffira à générer du profit. Ce n’est certainement pas le meilleur. Afin de faire le plus simple possible, nous serons volontairement très serrés au niveau des mains de départ, et nous ne tiendrons pas compte de toute les subtilités nécessaires. Mais une fois lu et compris, si vous suiver les conseils de cet article à la lettre, vous devriez vous en tirez sans trop de mal. L’étude, et l’expérience ensuite vous permettra d’améliorer encore plus votre jeu, et votre gain horaire.
Conseils généraux
Le poker est un jeu qui demande une importante concentration, aussi surtout si vous débutez et que votre jeu n’est pas quasi automatique, évitez de jouer si vous ne vous sentez pas au mieux de votre forme. Quand vous commencez au début, vous devez être imperturbable et totalement concentrés à ce que vous faites, plus tard peut-être vous pourrez jouer jusqu’à 12 tables en même temps, en discutant au téléphone tout en regardant la télé, mais si vous n’en êtes pas encore la, commencez par jouer seulement une table, ou deux si une seule vous ennuie.
Les joueurs qui débutent n’ont pas une réelle conscience de la variance qui accompagne ce jeu. Votre bankroll, les sous que vous dédiez au jeu, va varier comme un cour de bourse soumi à de multiples fluctuations. Votre niveau aura pour effet que la tendance sur le long terme sera soi positive, soi négative, mais vous pouvez très bien sortir perdant en jouant bien de dix sessions d’affilés comme l’inverse. Si vous croyez votre jeu bon, persévérez, si vous avez des doutes, étudiez le, cherchez ce qui ne va pas, lisez des articles ou des livres, mais évitez de changer votre maniére de jouer au cour d’une session, vous pourriez prendre de mauvaises habitudes.
Le point précédant est la source de pas mal de pertes chez de nombreux joueurs. Au début, en jouant bien je gagnais assez facilement, et puis au bout de deux ou trois mauvaises sessions, ou durant une session catastrophique ou suite à plusieurs coup du sort à la suite, mon jeu se dégradait fortement, en deux mots, je tiltais. Parfois, dans un élan désespéré, je montais sur des tables plus hautes dans l’espoir de me refaire, une fois sur deux ça marchait, une fois sur deux je finissais à sec. Le tilt est très fréquent chez de nombreux joueurs, vous pouvez avoir un bon jeu, gagner 100$ et perdre 200$ le jour d’après en tilt, alors que la malchance à elle seule ne vous aurait fait perdre que 50$. Vous devez apprendre à devenir insensible aux aléas du hasard. Chaque joueur à une tolérance à la fatigue et aux mauvais coup du sort répétés, si vous vous sentez fatigué ou énervé suite à une mauvaise série, restez calme, et préférez quitter la table. Nous en revenons au premier conseil, vous ne devez jouer que quand vous pouvez donner le meilleur de vous même.
Debuter
La premiére chose à faire est de choisir une room et de posséder une bankroll suffisante à investir. En commençant en 0,5/1$ full ring (tables de 10) vous devez être prêt à mettre 300$ voir même un peut plus car vous allez certainement commettre des erreurs. 300$ suffisent en général à éponger les pertes qu’une mauvaise série de plusieurs sessions peut occasionner mais il serait préférable aussi de commencer par une room qui offre un bon bonus déposit pour ses nouveaux clients car ces sous supplémentaires ne seront pas de trop. Mais avant toute choses, jouez sur une room ou vous vous sentez à l’aise et si le bruit des chips vous irrite, si vous ne supportez pas des listes d’attente ou il faut patienter 5 minutes pour trouver une place allez sur une room ou vous ne rencontrerez pas ces problémes.
Allez faire un tour en Play Money pour vous habituer à l’interface, une dizaine de minute devrait suffire, n’essayez pas d’y jouer sérieusement ni de comprendre comment ce type de joueurs jouent, vous n’y comprendrez rien, et de toute maniére cela ne vous serais d’aucune utilité. Une fois vos sous déposés, et cet article lu et compris vous pouvez vous assoir et commencer à jouer. Bonne chance.
Le jeu pré flop : le choix des mains de départ
La plupart des joueurs commencent déjà par perdre en jouant trop de mains. Il est aussi possible de perdre en en jouant pas assez, mais c’est déjà plus rare. Nous allons maintenant nous pencher sur le panel de mains que vous devrez jouer. Il est volontairement plus restreint qu’il le faudrait idéalement, mais en plus de vous apprendre la patience, un tel panel vous évitera de jouer des mains difficiles à gérer qui vous confronteraient à des décisions trop dure à prendre sans avoir assez d’expérience. Votre jeu s’élargira tout seul par la suite.
Les mains que vous allez jouer sont les suivantes :
Toutes les paires, Les Ax de AK à AQ, Tout les Ax suités, Les connecteurs suités jusqu’à 54s et KQ. Nous ne tiendrons pas compte des mains jouables dans certaines conditions comme KJ, QT, KT, QJ, JT, et même AJ et AT, qui demandent plus de talent post flop pour être profitables.
Parmis ces mains, toutes ne sont pas jouables à chaque fois. Si AA est la main la plus forte qui soit, A3s (le s à la fin d’une main signifie suité – de même couleur) est une assez mauvaise main dans la plupart des cas, aussi vous devrez jouer ces mains en respectant scrupuleusement les conseils donnés.
L’idée de position :
L’ordre de parole a une importance capitale au poker. Parler après un joueur c’est posséder plus d’information sur le jeu de ce joueur qu’il n’en avait sur le votre au moment ou il a parlé. Certaines mains de plus ne sont profitables que s’il y a plusieurs joueurs dans le coup, qui en suivant ont apportés des mises au pot qui le rendent rentable. Ainsi, il est préférable de parler en dernier, et plus l’on parle tôt plus il est difficile de savoir si une main mérite d’être joué, aussi de nombreuses mains sont jouables en fin de parole dans certaines conditions, mais pas en début. C’est cela que nous allons maintenant voir.
Les mains jouables en position hative :
En position hative, c’est à dire dans les trois premiéres positions après les blinds, vous pouvez jouer : Toutes les paires de AA à TT, AK, AQ, KQ. Pour AA, KK, QQ et JJ vous devrez relancer ou sur-relancer sans hésitation, de même pour AK et AQ concernant KQ le choix dépendra en fait de la table et/ou du mouvement de la personne avant vous (s’il y en a une), vous aurez le choix entre caller, et relancer. En général il est conseillé de relancer, préférez donc ce choix. S’il y a relance, puis sur-relance avant vous, couchez KQ, s’il n’y a qu’une seule relance, préférez généralement vous couchez; vous pouvez aussi suivre si votre main est suité et la table très loose. Dans quelques cas rares, vous apprendrez à faire de même pour AQ. Si après que vous ayez relancé avec AQ un autre joueur sur-relance après vous, contentez vous de caller, le choix que vous ferez dans le même cas avec AK, AA, KK, et QQ est sans grande importance, et s’affinera avec l’expérience. Pour JJ, relancez si vous pensez pouvoir éliminer du monde, ou intimider votre adversaire, callez sinon.
Le cas de TT est assez particulier, si zero ou un joueur est entré dans le coup, relancez, si vous vous trouvez par contre face à deux joueurs ayant limpé préférez caller. Quand vous aurez plus d’expérience, vous pourrez commencez à étendre votre jeu en jouant 99 a peu prêt de la même façon que TT. En fait la raison du conseil avec TT est la suivante : TT est une main très forte, mais qui n’appréciera pas tout les flops, vous préférerez soit être en duel, soit flopper un troisiéme T dans un pot avec plusieurs joueurs. Si le joueur UTG relance (le premier a parler) et que son voisin sur-relance, vous devrez mettre vos deux adversaires sur de fortes mains, et si vous pensez être battu, et en général vous le serez, foldez, mais si vous pensez les battre relancez.
Les mains jouables en position intermédiaire :
Les mains déjà vu peuvent être joués de la même façon, relancez AA, KK, QQ et AK. Pour JJ, TT, et 99 plus y a de joueurs plus vous préférerez caller, dans le doute, pour JJ relancez, pour 99 callez. Pour KQ si personne n’est entré dans le coup, relancez, de deux à trois joueurs déjà présent callez, ou relancez si vous savez que les joueurs qui vous suivent jouent serrés, au dela de trois joueurs relancez. Relancez AQ aussi, callez quelquefois si il y a eu une sur-relance, et foldez si un joueur a sur-sur-relancé. Foldez de même en cas de sur-relance 99 si vous pensez que vous ne serez pas au moins 5 au flop, pour TT et JJ, interrogez votre instinct.
Vous allez étendre votre jeu aux Axs, au connecteurs, et au petites et moyennes paires. Jouez n’importe quelle paire si au moins deux joueurs ont déjà limpés, ou si vous avez de bonnes raison de croire que vous serez au moins 5 à voir le flop, faite de même s’il y a eu une relance mais déjà trois joueurs, et foldez quoi qu’il en soit en cas de sur-relance. Jouez les connecteurs de la même façon que les paires, et idem pour les Axs mis à part que vous devrez les folder s’y jamais il y a une relance quel que soit le nombre de joueurs précédemment entrés.
Les mains jouables en position haute :
A peu prêt pareil que précedemment, mis à part que vous relancerez les Axs et toutes les paires si personne n’est entré dans le coup. De même si vous le sentez bien et à la même condition (personne dans le coup) rajoutez à votre panel AJ, AT, KJ, KT, QJ, QT, JT, et relancez. Les positions hautes sont le cutoff, et le bouton, c’est a dire les deux derniers joueurs à parler avant le petit blind, et le big blind.
Mains jouables aux blinds :
Aux blinds les décisions sont plus faciles à prendre. relancez les hautes paires, et AK, callez avec AQ s’il y a eu beaucoup d’agitation, relancez sinon. Callez les paires moyennes et petites si vous pensez que vous serez au moins 5 dans le coup, de même pour les connecteurs, et les Axs, mais foldez les Axs s’il y a eu une relance. Si vous êtes uniquement confronté à un joueur au cutoff ou au bouton, relancez avec n’importe laquelle des mains déjà vues si vous pensez qu’il tente de vous voler vos blinds. Au small blind vous pourrez vous autoriser quelques choix exotiques quand vous aurez un peu plus d’expérience, dans le doute, préférez laisser le petit blind.
Les conseils donnés ne sont pas idéaux, vous passerez à côté de quelques profits, mais vous éviterez bien des erreurs. Certains d’entre eux peuvent être sujet à discussion, et devront être reconsidérés en fonction de la table et des joueurs présent. Partez de ces startings hands, avec le temps vous affinerez votre maniére de jouer et vous comprendrez aussi la raison de ces choix.
Le jeu post flop : l’art de générez du profit
Les deux qualités essentielles post flop sont la capacité à lire les mains adversaires, et le calcul des cotes. Les conseils qui vont suivre concernant la lecture ne sont pas toujours vrai, ils sont juste probablement vrai, et vous devrez apprendre à affiner votre lecture au travers de votre propre expérience. Post flop un adversaire qui relance à quelque chose, s’il folde c’est qu’il n’a rien, s’il call vous posséderez peut d’informations sur son jeu. Vous devrez mettre en relation le jeu post flop d’un joueur avec son jeu préflop. Le dernier relanceur préflop qui mise sur un rag flop peu n’avoir rien touché et n’avoir seulement que des overcards, ou posséder déjà une high paire en main (ceci doit souvent dans le doute vous amener à folder, mais quelquefois divers éléments devront vous pousser à rester voir à être offensif). D’un autre côté, si le dernier relanceur se montre passif (check) vous devrez faire attention.
Vous devez toujours commencer par considérer les mains possibles :
Si un joueur a relancé préflop en early ou middle (hative ou intermédiaire) : AA-88, AK, AQ, AJ, AT, KQ, KJ, KT, QJ. D’autres mains encore plus faible restent possibles, mais de moins en moins probables, plus la relance est faite tôt, plus les chances que sa main soit forte sont importantes.
Si le joueur a sur-relancé préflop en early ou middle : AA-88, AK, AQ mais aussi AJ, et KQ. Même remarque ensuite.
Si le joueur a sur-sur-relancé : AA, KK, QQ, JJ, TT, AK, AQ. Même remarque ensuite.
Dites vous qu’une relance sur le flop n’a pas toujours beaucoup de signification, une relance à beaucoup plus de valeur sur le turn. Votre sens de la lecture se dévellopera avec le temps. Vous devez toujours vous demandez ce que peut avoir votre adversaire et la valeur de votre main par rapport à la sienne. On pourrai sans doute écrire des pages la dessus, mais c’est une chose que l’expérience vous apprendra.
Notre jeu préflop est tel, que les mains que vous relancez seront souvent devant sur le flop, les mains avec lesquelles vous callez nécessiteront quand à elles une amélioration. Nous allons voir comment jouer chacune de ces mains post flop. Ces conseils de jeu ne sont pas parfait ni complet, votre expérience devra vous faire évoluer vers un jeu meilleur.
Jouer les mains à tirages :
En callant avec des connecteurs suités ou des Ax suités vous espérez trouver des flops qui vous offrent de bon tirages. Bien sur les doubles paires et les trips vous feront souvent passer devant, et vous devrez les jouer en général de façon agressive. Pour les tirages le jeu sera souvent différent. Nous n’allons pas discuter des moyens avancés pour les jouer, miser en position hative face à peu de joueurs pour profiter du fold equity, relancer en fin de parole dans l’espoir de bénéficier d’une free card sont des exemples de stratégies avancés qui demanderaient à elles seules un article entier, tant elles sont difficiles à maitriser. A ce stade, la premiere chose que vous devez vous demander est si vous devez ou non rester dans le coup. A ce sujet vous devriez lire l’article sur les cotes se trouvant sur ce site. Le choix que vous devrez faire dépend idéalement de vos cotes (cote implicites incluses) minorés par les chances de finir battu par une main supérieure (full ou couleur/suite supérieure) ou qu’un joueur parlant après vous relance. En régle générale, souvent vous suivrez pour un tirage couleur ou une suite par les deux bouts, et la plupart du temps vous folderez votre ventrale au flop ou au tournant.
Jouer les petites et moyennes paires :
En callant avec des petites/moyennes paires, votre objectif est en général de voir un flop à moindre coût dans l’espoir de toucher un set. Aussi le cas échéant, vous folderez la plupart du temps votre main car le flop ne vous aidera pas. Le reste du temps, près d’une fois sur neuf vous toucherez un set. Vous aurez à choisir entre un jeu agressif et un slowplay. Vous devrez choisir la stratégie qui vous semblera la meilleure pour grossir le pot le plus possible. En général plus le set est petit ou plus le tableau contient des possibilité de tirages plus il est conseillé d’être agressif pour évincer d’éventuel prétendant qui pourraient toucher une main supérieure à la votre.
Jouer les overcards :
La plupart du temps le flop ne vous aidera pas, et vous vous retrouverez souvent avec deux overcards presque inutiles dans les mains. Pourtant leur potentiel de draw reste conséquent. Face à peu de joueurs vous devrez souvent ouvrir, si vous êtes relancé vous devez caller, à ce stade vous n’êtes peut-être pas encore battu et vos côtes pour vous améliorer suffisament sont en général assez bonne. Au turn si vous n’avez toujours rien en main et que vos adversaires se montrent agressif, il est alors temps de folder.
Le jeu avec les overcards est assez difficile. Les joueurs trop tight les foldent directement tandis que les stations iront vous suivre jusqu’à la river. De votre côté, vous devrez vous demander si le flop vous aide et s’il est suceptible d’aider vos adversaires. En fonction de cela vous devrez attaquer ou bien abandonner votre main. Rapellez vous que vos cotes sont de 6.8:1 de toucher une paire (6 outs). Si vous êtes en position défensive, vous devrez reconsidérer votre nombre d’outs, et attribuer seulement 1.5 outs en moyenne par overcard avant de considérer le pot pour décider de folder ou non.
Le jeu au tournant et à la riviére :
Il est difficile de bien jouer, et de se convaincre soit même qu’on a bien joué un coup. Je me rapelle à mes débuts quand je m’en voulais en me disant : « si un joueur te relance, c’est qu’il a du jeu », « folder c’est bien jouer ». Au début, on suit en général trop souvent. C’est vrai que c’est une erreur, mais cela nous enseigne l’expérience (au prix fort). En progressant, on fini par jouer plus serré. On joue moins de mains, on folde plus facilement face aux relances, et on ne suis plus ses quintes ventrales. Au final, on ne joue pas nécessairement mieux. Bien jouer au poker nécessite de prendre en compte un nombre important de paramétres. Si vous possédez des overcards c’est souvent une erreur que de folder face à une relance au flop, et vous aurez souvent les cotes, d’autant plus avec les implieds, pour voir le tournant avec une ventrale. Votre jeu doit trouver un juste équilibre. L’instint ne suffit pas, et vous devrez la plupart du temps réfléchir en terme de cote. Vous demander quelle main peut avoir votre adversaire, et si cela vaut le coup de payer une mise pour une main qui puisse le battre.
Au tournant, en général vous devez donner une grande importance à une relance adverse. Une relance au flop peut avoir plein de significations : top paire, tirage, middle paire, rien du tout et vous devez la confronter avec les informations que vous possédez sur le joueur, et sur le coup. Au tournant, les mises sont doubles, et les mains suceptibles de vous relancer sont en général beaucoup plus fortes : Top paire high kicker, overpaire, double paire, set, slowplay qui se réveille, tirage qui vient de toucher. Avec une bonne main qui a raté son flop, ou un tirage faible, vous devrez souvent voir le turn, et laisser tomber en cas de mise adverse ou de relance. De même, quelquefois vous devrez face à une relance coucher votre top paire (Ce que je vous conseille de ne quasiment jamais faire si vous débutez).
A la riviére, le pot aura une importance prédominante dans vos choix. Si vous êtes encore présent à la riviére, c’est que vous aviez une bonne raison d’y être. Si vous étiez sur un tirage et que vous l’avez raté, si vous ne pouvez même pas battre un bluff vous devriez folder. Quelquefois (rarement) vous devriez miser. Si votre adversaire se montre weak et que le pot est gros, si vous pensez avoir en bluffant des chances supérieures aux cotes du pot vous devriez essayer.
Conclusion
Dans cet article, nous avons fait le tour des notions à maitriser qui suffisent pour être gagnant en low limit. Votre jeu doit se baser sur des mains de départ solides qui seront la plupart du temps devant sur le flop, ou attendent une amélioration spécifique. A partir du flop, vous devrez évaluer la valeur objective de votre main et celle supposé des mains adverses. En général vous devrez toujours être offensif. Si un adverse se montre aggressif, vous devez évaluer la position de sa main par rapport à la votre, et vos chances comparés au pot de toucher une main supérieure à la sienne sur la prochaine carte. Si les cotes sont avec vous, suivez, sinon foldez. N’hésitez cependant pas à être agressif tant que vous pensez être devant car votre premier objectif doit toujours être de remplir et protéger le pot.